Le guide de l’éléphant du web – couille de singe

Tout savoir sur l’éléphant

Les éléphants ont toujours fasciné : ce sont non seulement les plus grands animaux terrestres, mais ils font aussi partie des animaux les plus intelligents. Tour à tour symboles de sagesse et de stabilité, de puissance et d’indépendance, ils inspirent incontestablement le respect. Et pourtant, cela ne les empêche pas d’être en danger d’extinction… Faites connaissance avec cet animal hors du commun.

Pour en savoir sur l’univers de l’éléphant du web, n’hésitez pas à en découvrir plus dans ce super blog !

L’éléphant, un animal surprenant

Les nombreuses particularités de l’éléphant en font un animal surprenant. Tout d’abord, il y a sa trompe : bien plus qu’un organe nasal, la trompe de l’éléphant lui permet à la fois de respirer, percevoir les odeurs mais aussi la taille et la température des objets, porter de l’eau et de la nourriture à sa bouche, transporter des objets (parfois très lourds), et enfin, émettre des cris. Sans oublier l’excroissance à l’extrémité de la trompe, grâce à laquelle il peut, malgré son imposante taille et sa lourdeur, effectuer des tâches précises comme décortiquer une cacahuète… La trompe de l’éléphant fusionne donc à elle seule les fonctions de notre nez, notre bouche, nos mains et nos doigts !

Contrairement aux idées reçues, l’éléphant ne boit pas directement par la trompe (ce qui serait difficile puisque la trompe est avant tout un organe nasal !) : il s’en sert pour porter l’eau à sa bouche, ce qui lui évite de se pencher pour boire (action difficile voire impossible si l’eau se trouve au-dessus du niveau du sol). Le système est ingénieux : l’éléphant aspire l’eau avec sa trompe et la remplit, avant de la verser progressivement dans sa bouche.

L’éléphant est également connu pour ses défenses. Peu de gens le savent mais ses défenses sont en fait des dents très allongés ! D’où l’émail dont elles sont recouvertes. Les défenses de l’éléphant ont plusieurs fonctions : ils peuvent s’en servir comme outil, comme arme de défenses ou comme attribut sexuel.

L’éléphant ne faisant décidément pas comme tout le monde, ses oreilles ont également une fonction improbable, mis à part la fonction de base qui est d’entendre : elles lui permettent de réguler sa température corporelle. Quant à sa peau, elle est épaisse (2 cm), sèche car dépourvue de glandes sudoripares ou sébacées, et avec une faible densité de poils (qui jouent également un rôle de thermorégulateurs). L’éléphant s’asperge régulièrement d’eau, de poussière ou de boue pour éviter aux parasites d’élire domicile dans les plis de la peau.

L’éléphant dans sa vie quotidienne

Les éléphants vivent dans une société matriarcale, c’est-à-dire dominée par les femelles. En effet, seules les éléphantes et les jeunes éléphanteaux vivent en troupeaux, les mâles quittant le groupe lorsqu’ils ont atteint la maturité sexuelle (c’est-à-dire aux alentours de 9 ans). Les femelles entretiennent des liens familiaux solides tandis que les mâles, plus indépendants, ont tendance à vivre en solitaire, même s’il peut leur arriver de faire alliance avec d’autres jeunes mâles (temporairement) ou avec des groupes d’éléphants informels.

Ce n’est que lorsqu’ils sont suffisamment imposants pour pouvoir affronter d’autres mâles, et donc, conquérir des femelles, que les éléphants mâles commencent à se reproduire, c’est-à-dire aux alentours de 30 ans. La gestation dure alors de 20 à 22 mois : c’est la plus longue gestation chez les mammifères terrestres. Une éléphante peut mettre bas tous les 3 à 5 ans.

Les éléphants sont herbivores : ils se nourrissent de tous types de végétaux (herbes, plantes, feuilles, racines, fruits, et même écorces et bois !). Ce sont des animaux exigeants, tant dans la quantité (l’éléphant nécessite en moyenne entre 150 et 260 kg de nourriture quotidienne en fonction de la saison !) que dans la qualité : l’éléphant passe pratiquement toute sa journée (entre 16 et 20 heures par jour !) à rechercher de la nourriture, n’hésitant pas à parcourir de très longues distances pour trouver les aliments les plus riches. Du fait de sa masse imposante, l’éléphant adulte boit jusqu’à 140 L d’eau par jour.

Les éléphants communiquent entre eux par barrissement, gloussements ou grondements (ils peuvent même ronronner comme les chats !), mais aussi, comme l’ont révélé de récentes études, par infrasons, qui sont les sons de très basse fréquence (moins de 20 Hz), inaudibles pour l’homme. En effet, ils sont capables de percevoir et d’émettre des infrasons, pour communiquer à une distance de 10 km ! Le mystère du mécanisme employé par les éléphants pour émettre ces infrasons n’a pas encore été entièrement élucidé, mais l’hypothèse la plus probable est qu’ils utilisent des vibrations de leurs cordes vocales et perçoivent ces vibrations par le sol. On dit d’ailleurs des éléphants qu’ils écoutent avec leurs pieds !

Après ces révélations, vous ne serez pas étonnés d’apprendre que l’éléphant est l’une des espèces animales les plus intelligentes, aux côtés des êtres humains, des dauphins, du corbeau et de certaines espèces de grands singes. Le point commun de toutes ces espèces ? Ils ont réussi le test du miroir de Gallup ! Ce test consiste à marquer le front de l’animal et de voir comment il réagit : s’il tente d’enlever la tache sur lui-même, comme l’éléphant avec sa trompe, c’est la preuve qu’il a reconnu que le miroir lui présentait sa propre image, et qu’il a donc conscience de lui-même. C’est l’un des premiers critères d’intelligence.

Deuxième signe d’intelligence qui ne trompe pas : l’éléphant est également capable d’utiliser des outils, pour se défendre (saisir une pierre avec sa trompe et la lancer sur un ennemi, par exemple) ou pour utiliser sur eux-mêmes (se gratter ou se nettoyer avec une branche, par exemple).

Un animal, deux espèces : la différence entre éléphant d’Afrique et éléphant d’Asie

On parle souvent de la différence entre les éléphants d’Afrique et les éléphants d’Asie. Si les deux espèces se ressemblent énormément, il y a en effet quelques astuces qui permettent de les différencier (outre le fait qu’elles ne se trouvent pas sur le même continent !)

Pour commencer, les éléphants d’Asie sont en général plus petit. Leurs défenses et leurs oreilles sont donc, logiquement, plus réduites. Par conséquent, c’est l’éléphant d’Afrique qui peut se vanter d’être le plus gros animal terrestre (il est essentiel de préciser terrestre car parmi les mammifères au sens large, la baleine le surpasse de très loin !) : il peut atteindre jusqu’à 7 tonnes quand l’éléphant d’Asie en pèse 5 en moyenne ! La forme du bout de la trompe est également différente : en forme d’amande pour l’éléphant d’Afrique et en forme de poire pour l’éléphant d’Asie. Enfin, l’éléphant d’Asie a le dos rond tandis que son cousin a le dos creusé.

Les deux espèces se différencient également par leur statut : le plus menacé est l’éléphant d’Asie dont lestrois sous-espèces, l’éléphant de Sumatra, l’éléphant du Sri Lanka et l’éléphant de Bornéo sont classées par l’UICN comme “En danger” (l’éléphant de Sumatra est proche de l’extinction). Les deux sous-espèces de l’éléphant d’Afrique sont, elles, classées comme “Vulnérables” : il s’agit de l’éléphant de la savane et l’éléphant de la forêt. Par conséquent, les éléphants d’Afrique sont plus répandus (on les trouve dans 37 pays sub-sahariens, quand les éléphants d’Asie sont cantonnés à 13 pays d’Asie orientale).

Eléphants et hommes : une relation compliquée 

Malheureusement, la cohabitation entre l’homme et l’éléphant n’est pas facile… Durant des millénaires, l’éléphant a été chassé pour sa viande et pour ses défenses. Si la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) a interdit le commerce de l’ivoire en 1989, la situation n’a pas changé, au contraire, et est de plus en plus inquiétante.

Les éléphants sont considérés comme une espèce protégée et leur chasse est très réglementée, mais cela n’arrête pas le braconnage qui prend de plus en plus d’ampleur chaque année. Les chiffres sont alarmants et s’ils se maintiennent, l’éléphant des forêts africaines risque de disparaître d’Afrique centrale d’ici 2025… et du continent à terme.

Les réserves naturelles telles que le Parc Kruger n’ont pas contribué à protéger les éléphants, malgré leurs belles promesses : les confiner à des espaces clos aurait créé une surpopulation d’éléphants, avec ce que cela comprend d’implications sur les autres espèces de la réserve, et aurait décidé les autorités d’Afrique du Sud à reprendre l’abattage des éléphants pour réduire leur nombre, qui avait pourtant été arrêté en 1994.

Les humains sont quasiment les seuls prédateurs de l’éléphant : outre le braconnage ou la capture d’éléphants pour les dompter, c’est aussi la dégradation de leur habitat naturel qui les a poussé à restreindre considérablement leur zone de répartition, notamment en Asie où la pression industrielle croissante a des effets néfastes sur les populations d’éléphants encore à l’état sauvage.

N’oublions pas que, sur terre depuis 35 millions d’années, il existait 300 espèces d’éléphants à l’origine. Il n’en reste plus que deux aujourd’hui, en grand danger d’extinction…

L’éléphant, un symbole culturel et religieux

L’éléphant est au coeur de nombreuses cultures. Symbole de sagesse dans la culture asiatique, il est réputé pour sa mémoire et son intelligence dans la culture occidentale. Ironiquement, alors qu’il vit dans une société matriarcale, il incarne le rôle du patriarche dans la culture africaine.

L’éléphant a également nourri l’imagerie de nombreuses religions : les Chrétiens en font un symbole de piété, les Bouddhistes de puissance mentale, et les Hindous de sagesse, à travers le dieu à tête d’éléphant Ganesh, patron des étudiants. De nombreux dieux hindous sont également représentés se déplaçant à dos d’éléphant, notamment Agni le dieu du Feu.

Dans la culture populaire également, l’éléphant est plus que représenté, que ce soit en politique (c’est l’emblème du Parti républicain américain), en cinéma (qui n’a pas regardé Babar ou Dumbo dans son enfance ?) ou en littérature (Le livre de la Jungle de Rudyard Kipling ou encore Les racines du ciel de Romain Gary mettent en scène des éléphants).

L’éléphant du web une espèce atypique venue de Nantes

Le guide de l éléphant du web est à l’origine un concours organisé par une école Nantaise. Les étudiants ont comme but de placer l’expression « Eléphant du Web » et « Le guide de l’éléphant du Web » . Le règlement est simple, interdiction de dépenser de l’argent, d’interlinker des sites entre concouristes. Par contre tout autre système de triche est permis … Nantaise de 24 ans, passionnée par les pompons et tout ce qui a attrait au digital (et particulièrement le SEO), j’ai réalisé un site en wordpress avec un thème compliqué, mais je m’atèle avec amour à la rédaction de merveilleux textes…

Le saviez-vous ? 

• Le squelette de l’éléphant représente environ 16,5 % de sa masse totale
• On ne voit que les ongles des orteils de l’éléphant, ses orteils étant insérés dans le pied. Par conséquent, l’éléphant marche sur le bout des doigts
• L’éléphant doit toujours garder un pied sur le sol pour des raisons de biomécanique : l’éléphant est donc le seul mammifère incapable de sauter.
• La trompe de l’éléphant comporte entre 100 000 et 150 000 muscles et ne contient aucun os. Elle pèse plus de 100 kg.
• Les éléphants peuvent exprimer de la compassion, de l’affection (en entrelaçant leurs trompes) et du respect pour les morts (ils sont capables d’observer quelques minutes de silence à l’endroit où l’un de leurs proches est mort !)

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